
Un voyage dans le temps au cœur d’un Dakar plus calme, plus humain, et plein de charme.
Le Dakar des années 80, c’était une époque où le temps semblait marcher plus lentement. Le matin, on entendait les coqs avant les klaxons. Les gens sortaient pour discuter, non pas pour se dépêcher. On vivait avec moins, mais on riait beaucoup plus. Il y avait ce parfum de simplicité dans l’air, cette façon de savourer les petites choses, un thé partagé, un ballon bricolé, un coucher de soleil sur la corniche.

À cette époque, pas besoin d’écran pour se divertir. Le spectacle, c’était la vie du quartier : les enfants qui jouaient pieds nus, les vendeurs qui connaissaient tous leurs clients par leur prénom, les voisins qui s’invitaient sans prévenir. Les disputes étaient brèves, les rires plus longs. Dakar n’était pas seulement une capitale, c’était une grande famille.

Aujourd’hui, la ville a changé. Plus grande, plus rapide, plus bruyante. On ne retrouve plus ce calme, ni ces après-midis à regarder les nuages passer. Mais quelque part, ce Dakar-là n’a pas totalement disparu. Il vit dans les souvenirs de ceux qui l’ont connu, dans les récits qu’on se raconte encore autour d’un attaya, et dans ce petit frisson qu’on ressent quand on croise une vieille photo de la Médina ou de Colobane.
Et si, au fond, la vraie modernité consistait à garder un peu de cette simplicité ? À ralentir, à se souvenir que le bonheur n’a jamais eu besoin de Wi-Fi.
Pour ceux qui aiment ces histoires du Dakar d’hier et d’aujourd’hui, je vous conseille de découvrir SeneFace . On y parle de culture, de vie, de nostalgie, mais surtout d’humanité.
Et si cet article vous a rappelé un souvenir, partagez-le : il ya sûrement quelqu’un, quelque part, qui se souvient du même Dakar que vous.